Quelques articles sur la négritude, la culture rasta, la musique reggae, soul, l'histoire et d'autres car certains sujets m'intéressent sans prise de tête... enjoy
*Halte au racisme en tout genre*
Martin Luther King est né à Atlanta le 15 janvier 1929. (Fils de Martin Luther King Senior et d'Alberta Williams King).
Issu d'une famille bourgeoise, il bénéficie d'un environnement culturel favorable. Il devient pasteurbaptiste à l'âge de 19 ans, dans latradition de son père (pasteurà l'Eglise Baptiste d'Ebenezerà Atlanta) et de son grand-père. [Le mouvement baptiste est une branche de la famille protestante née enAngleterre au XVIIesiècle. Il se développesurtout aux Etats-Unis eten Russie. Les baptistes se caractérisent par un attachement inconditionnel à l'Ecriture Sainte].
La même année, ilsort diplômé de Morehouse College (Atlanta), un établissementpour élèvesnoirs.Sa formation théologique commence au séminaire Crozer,à Chester (Pennsylvanie) et s'achève en 1955 à Boston University parl'obtentiond'undoctorat.
Le 1er décembre 1955, Rosa Parks, couturière, emprunte le bus qui doit la ramener chez elle. Le bus est plein et le nombre de rangs réservés aux Blancs ne suffit plus. Le chauffeur exige d'elle qu'elle se lève pour laisser un Blanc s'asseoir. Lasse de se soumettre, elle refuse de céder sa place ; elle est alors arrêtée.
Militante, elle luttait pour les droits civiques et organisait des ateliers sur la coopération interraciale. E.D. Nixon, un leader de la communauté noire avec lequel elle avait collaboré, vient payer sa caution accompagné d'un avocat blanc symphatisant. Rosa Parks devient le symbole de l'injuste politique menée (entre autres) par la compagnie de bus de Montgomery (Alabama).
HONNEUR A CETTE GRANDE DAME
Tandis que le boycott des bus de Montgomery s'organise, Rosa Parks est condamnée à payer une amende pour violation des lois de l'Etat d'Alabama.
Afin de fédérer l'ensemble des initiatives, pasteurs et leaders noirs créent le 5 décembre la "Montgomery Improvement Association" (MIA) - Association pour le progrès de Montgomery. Lorsque vient le moment d'en désigner le président, les rivaux de E.D. Nixon qui souhaitent lui barrer la route, proposent d'élir un jeune pasteur de Dexter Avenue, nommé à Montgomery depuis peu... Martin Luther King Jr.
Martin Luther King ébauche sa doctrine de la non-violence : "Il arrive un moment où les gens sont fatigués. Nous sommes ici ce soir pour dire à ceux qui nous ont maltraité si longtemps que nous sommes fatigués - fatigués d'être ségrégués et humiliés (...) Nous n'avons pas d'autre alternative que la protestation. Pendant tant d'années, nous avons fait preuve d'une patience infinie. Nous avons quelquefois donné à nos frères blancs l'impression que nous appréciions la façon dont nous étions traités. Mais ce soir, nous sommes venus pour échapper à cette patience qui nous ferait accepter autre chose que la liberté et la justice."
"Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent et priez pour ceux qui vous persécutent."
I HAVE A DREAM
(J'ai un Rève)
Martin Luther King, Jr.
Discours prononcé par Martin Luther King, Jr, sur les marches du Lincoln Memorial, Washington D.C., le 28 août 1963.
Il y a cent ans, un grand américain, qui jete sur nous aujourd'hui son ombre symbolique, a signé la Proclamation d'Emancipation. Cet arrête d'une importance capitale venait porter lumière, comme une phare d'espoir, aux millions d'esclaves Noirs marqués par les flammes d'une injustice foudroyante, et annonçait l'aube joyeuse qui allait mettre fin à la longue nuit de la captivité.
Mais un siecle plus tard, nous devons faire le constat tragique que les Noirs ne sont pas encore libres. Un siècle plus tard, la vie des Noirs reste entravée par la ségrégation et enchainée par la discrimination. Un siècle plus tard, les Noirs représentent un ilôt de pauvreté au milieu d'un vaste océan de prospérité matérielle. Un siècle plus tard, le Noirs languissent toujours dans les marges de la société américaine, des exilés dans leur propre terre. Alors nous venons içi aujourd'hui pour dramatiser notre condition effroyable.
Nous venons à la capitale de notre nation pour demander, en quelque sorte, le paiement d'un chèque. Quand les architectes de notre république ecrivirent les textes magnifiques de la Constitution et de la Déclaration d'Indépendence, ils signèrent un billet à l'ordre de chaque américain. C'était la promesse que chacun serait assuré de son droit inaliènable a la vie, à la liberté et à la poursuite du bonheur.
Il est aujourd'hui evident que l'Amérique a manqué a cet engagement quant à ses citoyens de couleur. Au lieu de faire honneur à cette obligation sacrée, l'Amérique à passé au peuple Noir un chèque qui revient marqué "sans provisions". Mais nous ne saurons croire que la banque de la Justice a fait faillite. Nous ne saurons croire qu'il n'y a plus suffisamment de provisions dans les grands coffres d'opportunité nationaux. Alors nous venons exiger paiement contre ce chèque, paiement sur demande des richesses de la liberté et de la sécurité que procure la justice. Nous venons également à cet endroit sacré pour rappeler à l'Amérique l'urgence absolue du moment. Ce n'est pas le moment de prendre le luxe de laisser calmer les esprits, ni de nous laisser endormir par une approche gradualiste. Il est temps de quitter la vallée sombre et désolée de la ségrégation pour prendre le chemin ensoleillé de la justice raciale. Il est temps d'ouvrir les portes de l'opportunité à tous les enfants de Dieu. Il est temps de tirer notre nation des sables mouvants de l'injustice raciale jusqu'au rocher solide de la fraternité.
Que la nation ne tienne pas compte de l'urgence du moment, qu'elle sous-estime la détermination des Noirs, lui serait fatal. Cet été étouffant du mécontentement légitime des Noirs ne prendra fin qu'à l'arrivée d'une automne vivifiante qui amenera liberté et égalité. L'annee 1963 n'est pas une fin, mais un début. Ceux qui veulent croire que les Noirs seront satisfaits seulement de s'exprimer avec force auront un fâcheux réveil si la nation revient aux affaires habituelles comme si de rien n'était. L'Amérique ne connaîtra ni repos ni tranquilité tant que les Noirs ne jouissent pas pleinement de leurs droit civiques. Les orages de la révolte continueront à secouer les fondations de notre pays jusqu'au jour où la lumière de la justice arrivera.
Mais il y a quelquechose que je doit dire à mon peuple, qui sont sur le point de franchir le seuil de la justice. En luttant pour prendre notre juste place, nous ne devrons pas nous rendre coupables d'actes injustes. Ne buvons pas de la coupe de l'amertume et de la haine pour assouvir notre soif.
Nous devons toujours conduire notre lutte dans un haut souci de dignité et de la discipline. Nous ne pouvons pas laisser notre protestation créative dégénérer en violence physique. Encore et encore, nous devons atteindre ce niveau exalté où nous opposons à la force physique, la force de l'âme. Le militantisme merveilleux qui a pris la communauté noire ne doit pas nous amener à nous méfier de tous les Blancs, puisque beaucoup de nos frères Blancs, on le voit par leur présence içi aujourd'hui, se sont rendus compte que leur destin est lié au nôtre, et que leur liberté dépend étroitement de la nôtre. Nous ne pouvons pas marcher seuls.
Et quand nous marchons, nous devons jurer d'aller toujours de l'avant. Nous ne pouvons pas faire demi-tour. Il y en a qui demandent aux fervents des droits civiques, "Quand serez-vous satisfaits?" Nous ne saurons être satisfaits tant que nous ne pouvons pas laisser nos corps fatigués se reposer dans les motels des routes ni les hôtels des villes. Nous ne saurons être satisfaits tant que les Noirs ne peuvent bouger que d'un petit ghetto à un ghetto plus grand. Nous ne saurons être satisfaits tant qu'un Noir en Mississippi n'a pas le droit de voter et qu'un Noir à New York ne voit rien pour lequel il peut voter. Non, non-nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons satisfaits que le jour où la justice se déchainera comme les eaux, et que la rectitude sera comme une fleuve puissante.
Je ne suis pas sans savoir que certains d'entre vous arrivent ici après maintes épreuves et tribulations. Certains d'entre vous viennent directement des cellules étroites de prison. Certains d'entre vous viennent des régions où votre quête pour la liberté vous a laissés meurtris par les orages de la persécution et renversés par le vent de la brutalité policière. Vous êtes les véterans de la souffrance créative. Persévérez dans l'assurance que la souffrance non-méritée vous portera rédemption.
Retournez au Mississippi, retournez à l'Alabama, retournez à la Géorgie, retournez à la Louisiane, retournez aux ghettos et quartiers pauvres de nos villes du Nord, en sachant que cette situation, d'une manière ou d'une autre, peut être et sera changée. Ne nous complaisons pas dans la vallée de la désespoir.
Je vous dis aujourd'hui, mes amis, que malgré les difficultes et les frustrations du moment, j'ai quand même un rève. C'est un rève profondement enracinée dans le rève américain.
J'ai un rève-qu'un jour, cette nation se lèvera et vivra la vrai signification de son croyance: "Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux."
J'ai un rève-qu'un jour, sur les collines de terre rouge de la Géorgie, les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaires d'esclaves pourront s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.
J'ai un rève-qu'un jour même l'etat de Mississippi, un désert étouffant d'injustice et d'oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.
J'ai un rève-que mes quatre enfants habiteront un jour une nation où ils seront jugés non pas par la couleur de leur peau, mais par le contenu de leur caractère.
J'ai un rève aujourd'hui.
J'ai un rève-qu'un jour l'état de l'Alabama, dont le gouverneur actuel parle d'interposition et de nullification, sera transformé en un endroit où des petits enfants noires pourront prendre la main des petits enfants blancs et marcher ensemble comme freres et soeurs.
J'ai un rève aujourd'hui.
J'ai un rève-qu'un jour, chaque vallée sera levée, chaque colline et montagne sera nivellé, les endroits rugueux seront lissés et les endroits tortueux seront faits droits, et la gloire du Seigneur sera révélée, et tous les hommes la verront ensemble.
Ceci est notre espoir. C'est avec cet espoir que je rentre au Sud. Avec cette foi, nous pourrons transformer les discordances de notre nation en une belle symphonie de fraternité. Avec cette foi, nous pourrons travailler ensemble, prier ensemble, lutter ensemble, être emprisonnés ensemble, nous révoltons pour la liberte ensemble, en sachant qu'un jour nous serons libres.
Quand ce jour arrivera, tous les enfants de Dieu pourront chanter avec un sens nouveau cette chanson patriotique, "Mon pays, c'est de toi, douce patrie de la liberté, c'est de toi que je chante. Terre où reposent mes aïeux, fierté des pélerins, de chaque montagne, que la liberté retentisse."
Et si l'Amérique veut être une grande nation ceci doit se faire. Alors, que la liberté retentisse des grandes collines du New Hampshire. Que la liberté retentisse des montagnes puissantes du New York. Que la liberté retentisse des hauts Alleghenies de la Pennsylvanie!
Que la liberté retentisse des Rockies enneigées du Colorado!
Que la liberté retentisse des beaux sommets de la Californie!
Mais pas que ça-que la liberté retentisse des Stone Mountains de la Georgie!
Que la liberté retentisse des Lookout Mountains du Tennessee!
Que la liberté retentisse de chaque colline et de chaque taupiniere du Mississippi! Que la liberté retentisse!
Quand nous laisserons retentir la liberté, quand nous la laisserons retentir de chaque village et de chaque lieu-dit, de chaque état et de chaque ville, nous ferons approcher ce jour quand tous les enfants de Dieu, Noirs et Blancs, Juifs et Gentils, Catholiques et Protéstants, pourront se prendre par la main et chanter les paroles du vieux spiritual noir, "Enfin libres! Enfin libres! Dieu Tout-Puissant, merci, nous sommes enfin libres!"
MALCOLM LITTLE, connu plus tard sous le nom de Malcolm X, est né le 19 mai 1925 à Omaha,son père était pasteur, Mr Earl de l'Eglisebâptiste et militant de la Universal Negro Improvement Association, fondé par Marcus Garvey [en 1ere page] (pasteur d'origine Jamaïquaine et qui préconisait le retour des noirs d'Amérique vers l'Afrique), sa mère Louise était d'origine antillaise et avait la peau très blanche car sa mère avait été violé par un blanc ; Un teint trop clair qu'elle avait d'ailleurs du mal a assumer.
Malcolm était le 4ème enfant né du couple mais le 7ème de son père qui avait eu 3 enfants d'un précédent mariage, après lui vinrent encore deux enfants. Malcolm est de ses frères et soeurs celui qui à le teint le plus blanc, ses cheveux crépus, comme sa peau, sont roux. Une sorte de mulatre.
Après l'assassinat de son père par des blancs du sud, les services sociaux brisent le foyer familiale et arrache les enfants Little à leur mère qui petit à petit perdra la tête excédé par la dureté de la vie qu'elle mène, et par sa dignité de femme noire perdue.
Le jeune Malcolm est alors envoyé chez des amis de la famille, pour finalement atterrir à 13 ans dans une maison de détention où l'on envoyait les "mauvais garçons" dans le Michigan, ce centre n'étant qu'une étape vers la maison de redressement.
Malcolm habite alors chez une dame blanche qui prendra en charge son éducation. Il suit l'école au milieu des blancs, est très bon élève, et devient la "mascotte" de la classe : le gentil nègre que tout le monde aime. Le petit extraterrestre marrant.
Il ne partira finalement pas en maison de redressement et commençera des études dans un lycée où il s'apercoit vite que bien qu'étant le nègre dont tout le monde recherche la compagnie, il n'en n'est pas moins un nègre et de ce fait les portes des professions réservé au blancs se ferme à lui.
Il décide alors de quitter ce lycée et ce milieu blanc qu'il ne veux plus fréquenter. Il part s'installer à Boston chez sa demi-soeur Ella qui habitait une maison dans un bon quartier de la ville. Mais Malcolm n'a que faire des noirs qui fréquente ces quartiers et qui se croient supérieur aux autres noirs, plus pauvres. C'est donc dans le ghetto noir de Boston que Malcolm forgera sa personnalité. Voulant trouver un job, il rencontre Shorty qui originaire de la même campagne que Malcolm, le prend rapidement sous son aile. Malcolm se fait alors relooké, et défrisé les cheveux.
Il travaille dans une salle de bal comme cireur de chaussure, mais son travail consiste moins en cireur de pompes qu'en dealer de marijuana. En cirant les chaussures des plus grands musiciens de l'époque, et en fournissant en drogue les habitués du club, Malcolm devient vite une personnalité dans le ghetto. Il rencontre alors une blanche, avec laquel il entretien une relation qui durera un certain temps.
Mais Malcolm dont la voie de délinquant ce trace devant lui, décide de partir à Harlem, alors centre culturel des noirs américains. Là encore il gagne sa vie en fréquentant les dealers et macro du coin. Beaucoup de noirs laissent leur peau dans ce genre de vie dangereuse, mais Malcolm que certains trouve indésirable à Harlem, se voit dans l'obligation de retourner à Boston et monte avec Shorty, son amie Rudie, son amie blanche et la soeur de cette dernière qui sortait avec Shorty, un gang de cambrioleur. Les affaires marchent très bien, les jeunes voleurs s'enrichissent, jusqu'à ce que la police les arrête. Malcolm et Shorty seront condamné à dix ans de prison, plus pour avoir coucher avec des blanches que pour avoir volé... ooh justice!!
En 1946 Malcolm est incarcéré à la prison de Charleston, là il est réfractaire à tout discours religieux, mais est très marqué par Bimbi un détenu noir. Malcolm est ensuite transféré à la prison de Norfolk où la vie y est moins dure, il reçoit des visites de ses frères et soeur, récemement convertit à une religion que Malcolm ignorait : l'Islam. Malcolm se laisse attiré par les doctrines islamique prêchées alors par un noir du nom d'Elijah Muhammad leader de la "Nation of Islam" (NOI). L'Honorable Elijah Muhammad, de son ancien nom Elijah Poole, répend l'Islam auquel il s'est convertit après sa rencontre avec le Maître Wallace Fard Muhammad (photo ci-contre à droite), qui a fondé la NOI en 1930 pour guider les noirs vers l'Islam qu'il disait être la vrai religion de l'homme noir, et qui s'est présenté à Detroit, comme étant celui que les chrétiens appel Messie et que les musulmans nomme Madhi. Il enseignait que les noirs étaient les descendant de la tribu asiatique des Shabazz. Après avoir enseigner jour et nuit pendant 3 ans et demi à Elijah Muhammad, il partit en lui laissant la mission de guider et convertir son peuple. Les doctrines très spéciale propre à l'Islam pratiqué par Elijah Muhammad, préfigure l'homme blanc comme le diable, qui auraient été créé il y a 6000 ans par un savant généticiens du nom de Yakub, pour créer une race faible facilement influençable par le diable, dont la nature maléfique est la responsable des attrocitées subit par les esclaves africains, déporté par dixaine de millions sur les terres d'amérique, séparer de leur famille, de leur communauté parlant la même langue, et réduit à l'esclavage le plus total pour servir leur maître blanc.
En prison, Malcolm apprend à connaître sa négritude, il lit un maximum de livres, recopie le dictionnaire de A à Z, apprend l'histoire de l'Afrique et de l'esclavage, et cesse de se défrisé les cheveux, cette défrise qui le faisait ressembler au diable blanc. BE NATURAL.
Admirez lecroquis pas encore achevé mais il ne serait tardéen effet le créateur a pour but de finaliser l'oeuvre en y regroupantdiverses personnalisés, toutes de race noire, voir métissés, on peut appercevoir entre autres des "monstres" du cinéma, des chanteurs, des militants pour faire valoir ce que notre race a de plus beau, afin de se battre pour obtenir notre place dans ce monde d'incompréhension, parfois écoeurant etinjuste. Observez Malcolm X,Martin Luther, La Mulatresse Solitude, Vanessa Williams, Marvin Gaye,Spike Lee, Nelson Mandela, Ray Charles,Mohamed Ali...
Rien n'est anaudin, chaque position à sa signification